« C’est pas parce qu’il y a plus aucun espoir qu’on peut pas rigoler un peu ! »
Un homme seul s’avance. Il est pressé, mais il a des choses à dire. Il veut parler de l’humanité, de son histoire, et de sa disparition annoncée. Des premiers outils à l’invention de la bombe atomique, des peintures rupestres à la naissance de l’écriture, il se perd dans la flèche du temps, il digresse, il extravague. Il est hanté par une question : que deviennent nos rêves d’un monde meilleur quand la fin du monde approche ?
Benoît Lambert entamait, il y a vingt ans, un feuilleton théâtral sur les grandes mutations du monde moderne. Il nous livre aujourd’hui le dixième et dernier épisode de cette chronique engagée, sous la forme d’un épilogue, dont il est l’auteur.
Une vraie-fausse conférence au ton mordant, portée par la virtuosité de Christophe Brault, où le rire est au service d’une réflexion sur l’avenir de notre espèce. Entre prise de conscience caustique et questionnements existentiels, un rare moment de partage et d’intelligence.