Il ne faut pas que la femme meure

Deux couples se forment. D’un côté, Rachida et Liam, deux jeunes issu.es d’un milieu précaire et violent. De l’autre, Annie et Pascal, deux quadragénaires de la classe moyenne. Chaque couple emménage dans un meublé. Peu à peu, tout devient prétexte : des silences, des mots, un regard, une recette oubliée, qu’importe, la violence s’abat toujours sur les femmes. Le triangle bourreau, victime, public, permet aux interprètes de nous immerger dans l’intimité de ces couples : deux univers très différents et deux basculements parallèles, de l’amour naissant jusqu’à l’horreur de la violence.

Conçu à partir de récits de victimes et d’échanges avec des associations de lutte contre les violences conjugales, Gérard Watkins propose un texte au scalpel pour révéler les mécanismes de domination et d’emprise. Rythmé par la création musicale live de la batteuse Yuko Oshima, ce spectacle juste et poignant témoigne que le théâtre peut aussi contribuer à penser les rouages des violences faites aux femmes pour mieux les affronter.

Grand prix de littérature dramatique Artcena 2022.

Presse

La Terrasse | Au fil d’une partition minutieuse, Gérard Watkins et les quatre remarquables comédiens qui l’accompagnent exposent et auscultent les mécanismes de la violence conjugale dans toute leur complexité. Une réussite bouleversante. | lire l’article 

I/O Gazette | L’écriture de Watkins est au cordeau, elle colle à ses personnages et à leurs mécanismes intimes. Les quatre acteurs sont d’une justesse remarquable | lire l’article

Toutelaculture | […] mais surtout parce qu’elle est une œuvre dramatique aboutie (elle) est à voir le plus vite possible.[…] Le texte est une construction merveilleuse | lire l’article

France Culture | Corps à corps avec les violences : épisode 4/5 du podcast La violence | France Culture

 

Théâtre contemporain  | interview Gérard Watkins 

 

 

Distribution

texte, mise en scène et scénographie Gérard Watkins | avec Hayet Darwich, Julie Denisse, David Gouhier, Maxime Lévêque, Yuko Oshima | musique Yuko Oshima | création lumière Anne Vaglio | régie lumière Julie Bardin | régie générale Marie Grange | administration de production le petit bureau Virginie Hammel, Anna Brugnacchi | © Christophe Raynaud de Lage

production déléguée Perdita Ensemble – compagnie conventionnée par le Ministère de la culture DRAC Ile-de-France | coproduction Espace 1789 à Saint-Ouen

avec le soutien du Fonds SACD – La culture avec la copie privée, du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques – DRAC et Région Provence Alpes Côte d’Azur, d’Arcadi Ile-de-France, du Centre National du Livre, de la SPEDIDAM | avec le soutien en résidence de création de la Ville de Romainville | avec l’aide à la création dramatique – dramaturgie plurielles, de l’ADAMI et la « culture avec la copie privée », du Centre National du Théâtre, de la SPEDIDAM | grand prix de littérature dramatique Artcena 2022, le texte est publié aux éditions Esse que | Gérard Watkins est Artiste de La Fabrique de la Comédie de Saint-Étienne–CDN

Autour du spectacle

rencontre en bord de scène | mer. 4 déc. à l’issue de la représentation

rencontre | En lien avec la thématique du spectacle, l’association « Des mots pour panser » animera une rencontre le samedi 7 décembre à 11h à La Comédie de Saint-Étienne en présence de l’auteur et metteur en scène Gérard Watkins | Entrée gratuite sur réservation au 04 77 25 14 14. Pour plus d’informations sur l’association, consulter le site internet : https://associationdesmotspourpanser.com/

stand « SOS violences conjugales 42 » | chaque soir de représentation, l’association SOS violences conjugales 42  tiendra un stand d’information en lien avec la thématique du spectacle dans le hall de La Comédie. Pour plus d’informations sur cette association : https://sosviolencesconjugales42.org/

pétition | La compagnie Perdita Ensemble invite les spectatrices et spectateurs à signer une pétition en soutien à la culture dans les Pays de la Loire. Les coupes budgétaires de la Région s’élèvent à 73 %. Ces coupes concernent aussi des associations d’aide aux victimes de violences conjugales. Nous faisons face à un plan social sans précédent, à une destruction de ce tout ce qui a pu être mis en place de si précieux au fil des années. Restons solidaires. Restons vigilants. Merci de votre attention. Gérard Watkins | pour signer la pétition, cliquez ICI