Ce qui nous reste
Christian Franz
« Le pouvoir exige des corps tristes. Le pouvoir a besoin de tristesse parce qu’il peut la dominer. La joie, par conséquent, est résistance, parce qu’elle n’abandonne pas. La joie en tant que puissance de vie, nous emmène dans des endroits où la tristesse ne nous mènerait jamais. »
Gilles DELEUZE
Considérer le plateau comme un laboratoire, un lieu de tous les possibles où apparaissent l’énergie brute des corps et la magie des présences. Un lieu où les gestes, les corps, les silences font écho au rêve, à l’enfance, à la poésie et à la joie. Écrire des figures qui cultivent leur lumière pour célébrer la vie. Nous souhaitons revenir à une simplicité et penser le mouvement comme moteur. À partir de protocoles et d’improvisations, nous créons des tableaux et laissons des traces de nos passages, des vestiges de ce qui nous reste. Il sera question pour nous d’interroger les notions de souvenirs, de danse, de musique, de kitsch, de jeu masqué, de jeu clownesque, de transformation et de vidéo. Il sera aussi question de collectif et de l’importance du groupe. Nous pensons ce projet comme un jeu où nous tentons de nous affranchir des codes dominants, de chercher le geste non reconnaissable, le corps non repérable.
ven. 10 • 20 h / sam. 11 • 17 h / sam. 18 • 17 h 30 (dans le cadre de l’intégrale)
durée estimée 1 h 30
Ils se seront au moins rencontrés là
Inès Dhabi, Naïm Bakhtiar, Émile Faure et Félix Villemur-Ponselle
« Une de nos plus grandes joies de ces années passées à L’École aura été notre rencontre. S’apprivoiser, s’observer, se partager, travailler ensemble… D’ateliers en ateliers, nos liens se resserrent, et nos désirs se font écho. Pour cet exercice, nos identités, nos ambitions, nos parcours deviendront la racine de notre travail. »
lun. 13 et mar. 14 février • 20 h / sam. 18 • 20 h 30 (dans le cadre de l’intégrale)
durée 1 h 20
L’Icône
(s’effondrer pour devenir Étoile)
Solène Celse
à partir de 12 ans
Remettre la binarité à sa place. Les stigmates, leur foutre des coups de poing. Envoyer en l’air les préjugés et faire briller la jeunesse avec des paillettes. Le plateau comme ring de création. Rendre compte du désir et de la complexité. Rendre hommage à nos icônes. Foudroyer l’impossible. Fasciner le brouillon. Chanter l’imparfait.
jeu. 16 et ven. 17 février • 20 h 30 / sam. 18 • 15 h (dans le cadre de l’intégrale)
durée 1 h
Pourvu que les bouddhistes se trompent
Yohanis Thomont
Ah, vous êtes là ? C’est presque prêt, asseyez-vous, je peux vous raconter quelque chose pour patienter. On ne se connaît pas bien, c’est vrai… Mais, entre nous, ça vous concerne tout autant que moi. Vous sentez ? Ça va être savoureux…
jeu. 16 et ven. 17 février • 19 h / sam. 18 • 19 h (dans le cadre de l’intégrale)
durée 1 h
Intégrale
sam. 18 février • 15 h