Vous avez tort de dire « mon Dieu » c’est Fini l’ancien temps
Sept ans après la chute du Tsar, dans un appartement communautaire de Moscou, deux familles espèrent trouver leur place dans une Russie en pleine révolution. Pour y parvenir, les Smetanitch et les Goulatchkine espèrent que le fils de la première famille épousera la fille de la seconde. Et surtout, que le frère de cette dernière entrera au Parti communiste pour se procurer un « mandat » qui assurera à toutes et tous la sécurité nécessaire en ces temps troublés.
Dans cette farce burlesque, pleine d’absurdité, deux visions du monde s’affrontent : celle des nostalgiques de l’ordre ancien, les tsaristes, et celle de la petite-bourgeoisie post-révolutionnaire. Patrick Pineau monte avec brio cette première comédie de Nicolaï Erdman, interdite jusqu’en 1987 en Russie. Les treize acteur.rices, magnifiquement dirigé.es, incarnent avec fougue des scènes comiques où les quiproquos, bons mots et situations ubuesques s’enchaînent, dénonçant la violence de la politique stalinienne et la paranoïa généralisée de cette époque.
Sceneweb | Cette adaptation du Mandat est fluide et comme pouvait l’être Un chapeau de paille d’Italie quand Georges Lavaudant dirigeait un certain… Patrick Pineau. L’acteur n’a rien perdu de cette dextérité qu’il met ici au service d’un texte infiniment sombre sous sa drôlerie. | lire l’article
La Terrasse | Le metteur en scène et comédien crée un tourbillon de vitalité et de rire, portant haut la générosité du théâtre de troupe auquel il travaille, depuis plus de 30 ans, au sein de la Compagnie Pipo. | lire l’article
L’Œil d’Olivier | En confiant sa création à une distribution de troupe qui brille par son équilibre autant que par son énergie et sa justesse, Patrick Pineau joue délicatement sur les deux tableaux que sont la farce comique et la satire politique. | lire l’article
Un fauteuil pour l’orchestre | Patrick Pineau maîtrise la rythmique si particulière du dramaturge proche du dessin animé, il l’avait déjà montré avec sa mise en scène duSuicidé. Il lance ses comédiens sur une piste de grand huit et ça joue plein pot, c’est inventif, décapant, explosif. | lire l’article
production déléguée Théâtre-Sénart – Scène nationale | coproduction Les Célestins – Théâtre de Lyon ; Espace Des Arts – Scène nationale de Chalon- sur-Saône ; Maison de la Culture de Bourges ; L’Azimut / Antony – Châtenay-Malabry ; Cie Pipo