Événement solidaire
Tarifs exceptionnels hors abonnement : 5 € (tarif réduit) / 10 € (plein tarif) / Gratuité pour les personnes réfugiées d’Ukraine
Les recettes de la billetterie seront reversées à l’association Solidarité Ukraine plaine du Forez
Découvert en juillet 2022 à Avignon, à l’occasion du « Pavillon ukrainien » organisé par la Manufacture, ce spectacle bouleversant et saisissant s’est imposé comme une évidence. Programmée dans le cadre de Contre-Sens, organisé par le Festival Sens Interdits cet automne, une tournée inédite au sein de trois Centres Dramatiques Nationaux emblématiques de la région Auvergne Rhône Alpes (le TNP à Villeurbanne, La Comédie de Saint-Étienne et la Comédie de Valence) s’est alors constituée en urgence.
À l’heure où la guerre en Ukraine gronde toujours aux portes de l’Europe, à la fois proche géographiquement et lointaine dans la réalité du quotidien, Imperium Delendum Est nous confronte aux témoignages de ces femmes blessées et battantes qui hurlent et chantent leur soif de vivre et leurs rêves, une rage mélancolique qui entremêle des poèmes écrits sur le vif au lendemain de l’invasion, et les articles de la convention de Genève bafouée et piétinée par la Russie.
Nécessité absolue de faire entendre ces voix…
« la voix de ceux qui s’assoient dans les sous-sols, solitaires,
la voix de ceux qui restent sous les gravats,
la voix de ceux qui crient dans leurs rêves,
la voix de ceux qui ne peuvent pas dormir,
la voix de ceux, qui sont sans voix au fond,
la voix de ceux qui meurent de faim et de soif,
la voix de ceux qui prennent le courage de partir en premier,
la voix de ceux qui, sans armes, se sont tenus devant les colonnes de chars,
la voix de ceux qui ont pris les balles pour ceux qui étaient sans défense, (…)» – Halyna Kruk
« C’est notre premier travail au plateau suite à l’invasion russe. Que dire de ce travail ? Parler d’un genre incertain – à l’image de notre vie actuelle. Rassembler plusieurs voix, submergées par la rage, la peine et l’espoir. Une place importante pour la musique, emplie de lutte et de liberté. À travers nos voix, les mots des poètes et poétesses, écrits ce printemps, résonnent. Nous partageons nos peurs et nos rêves. Nous rions à une blague même si elle n’en est pas tellement une, mais c’est tout de même drôle. En toute honnêteté nous faisons ce travail pour nous même, afin de récupérer une respiration à un rythme régulier. Nous espérons que vous pourrez en faire de même. »