T’inquiète donc pas, j’ai la pleurence facile
Sur scène, une femme habillée d’un justaucorps bleu à paillettes s’avance devant nous. Une certaine Céline, inspirée de Céline Dion, sans être tout à fait elle non plus, évoque le temps qui passe trop vite et qui l’entraîne vers une fin inéluctable. En quête de sens, sa frénésie de paroles lui fait parfois perdre le fil ; les époques et récits se bousculent, se superposent. Elle digresse sur son enfance au cœur d’une nature généreuse, pleine de forêts et de rivières. Peu à peu, ses mots nous troublent et nous touchent, sa peur de la solitude, du vieillissement et surtout de la mort apparait plus saillante dans ses habits de lumière. Sous nos yeux, la comédienne Laure Mathis, débordante de vitalité, délivre avec humour une partition jouant avec l’accent québécois prononcé, les tics de langage et les anglicismes de l’artiste aux 230 millions d’albums vendus à travers le monde.
Ce soliloque, jubilatoire et décalé de Juliette Navis, propose une réflexion sensible sur l’injonction à la course effrénée et à la performance dans nos sociétés.
Découvrez J.C. et Céline deux pièces conçues par Juliette Navis qui abordent avec sensibilité et humour le mode de vie effréné de nos chères célébrités en quête de sens !
Deux seul.es en scène à découvrir à l’occasion de 2 soirées intégrales.