Un harpon, le mur des jubilations, des agrafes…

Tout commence par un deuil amoureux. Une femme tente d’apprendre à vivre sans l’amour qui l’habitait. Éperdue, elle cherche des manières de survivre face au manque et se raccroche à tout ce qui peut l’y aider : le langage, la philosophie, ou plus prosaïquement des situations triviales et parfois cocasses.

S’inspirant de la figure de Baùbo, déesse qui en s’exhibant, déclenchera un grand rire dans la mythologie grecque, cette création théâtrale et musicale joue des contrastes entre désirs et réalités. Procédant par association d’idées, à l’instar d’un rêve éveillé, musicien.nes et comédien.nes interprètent cet ensemble organique et sensoriel, jouant de soubresauts, de ruptures, et d’images d’une grande intensité. À partir du mythe grec, d’œuvres du compositeur Heinrich Schütz et d’autres matériaux, Jeanne Candel et le directeur musical Pierre-Antoine Badaroux nous proposent une « passion d’aujourd’hui » où musique baroque et théâtre s’entrelacent avec une grande liberté et beaucoup d’humour.

Ce spectacle mêle sacré et profane comme autant de pulsions contradictoires qui rythment nos vies amoureuses.

Photos

 

Presse

Le Monde | Baùbo – de l’art de n’être pas mort, un spectacle savamment désarticulé à la manière d’un rêve délivrant ses énigmes, ses fulgurances et ses incohérences. Un songe d’une beauté éruptive où s’exposent les illuminations de l’artiste sur l’amour, sa fin et son regain. | + lire l’article

Artcena | Habitée par le deuil, le rêve et la mélancolie, traversée par la poétique des espaces, Jeanne Candel développe un univers d’humeur vagabonde, habité de fantômes, absolument ancré dans le présent et dont les origines semblent remonter à très loin. | + lire l’article 

Médiapart | C’est comme dans la vie : on pleure et puis on rit. Y circule un lâcher prise qui ne manque pas d’allure. | + lire l’article

Sceneweb | Baùbo est une traversée musicale et théâtrale de nos extrémités sentimentales, des états limites dans lesquels nous jette la passion sous toute ses formes. Un remue-ménage flamboyant. | + lire l’article

L’Oeil d’Olivier | Il est de ces pièces dont semble jaillir un torrent qui dépasse toutes les forces impliquées, une logique propre fuyant vers un ailleurs jamais connu d’avance. Baùbo est sans conteste l’une de ces œuvres-là, tant sa progression inouïe paraît se générer elle-même dans un monstrueux mouvement de croissance.| + lire l’article

Télérama | Baùbo est un vaste chantier scénique. Le désir de jouer, de chanter et de faire le pitre y rayonne avec éclat au gré d’une liberté foudroyante. | Emmanuelle bouchez

Mouvement.net | Figure héritée de la mythologie antique, dont le principal fait d’arme reste d’avoir tiré Déméter de sa douloureuse torpeur en lui montrant son sexe, la Baùbo de Jeanne Candel n’a rien perdu de sa vitalité rebelle. | + lire l’article

Hôtello Théâtre.com | Un spectacle jubilatoire et malicieux, vif et somptueux, qui entête le public de l’art allègre de jouer. | + lire l’article

 

 

Distribution

à partir des œuvres de Buxtehude, Musil, Schütz et d’autres matériaux | mise en scène Jeanne Candel | de et avec Pierre-Antoine Badaroux, Félicie Bazelaire, Jeanne Candel, Richard Comte, Pauline Huruguen, Pauline Leroy, Hortense Monsaingeon, Stéphanie Padel, Thibault Perriard | direction musicale Pierre-Antoine Badaroux | scénographie Lisa Navarro | création lumière Fabrice Ollivier | costumes Pauline Kieffer assisté de Constant Chiassai- Polin | collaboration artistique Marion Bois et Jan Peters | régie générale et plateau Sarah Jacquemot-Fiumani | © Jean-Louis Fernandez 

production la vie brève – Théâtre de l’Aquarium | coproduction Théâtre National Populaire, Villeurbanne ; Tandem, scène nationale Arras-Douai ; Théâtre Dijon Bourgogne, CDN ; Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace ; Festival dei Due Mondi, Spoleto (Italie) ; NEST Théâtre – CDN de Thionville – Grand Est ; Théâtre Garonne,  scène  européenne  – Toulouse

construction du décor aux Ateliers de la MC93 – Bobigny en collaboration avec la vie brève – Théâtre de l’Aquarium, réalisation des costumes aux ateliers du Théâtre National de Strasbourg, avec des costumes prêtés par le Festival dei Due Mondi, Spoleto (Italie) | avec l’aide à la création du ministère de la Culture, le soutien du Centre national de la Musique, de la SPEDIDAM, de la Ville de Paris, du Théâtre national de Strasbourg et de l’ONDA – Office national de diffusion artistique pour la création de l’audiodescription du spectacle | avec la participation artistique du Jeune théâtre national | remerciements : Théâtre du Soleil, Jean-Jacques Lemêtre et Marie-Jasmine Cocito, Adrien Béal, Jean-Brice Candel et Léo-Antonin Lutinier.