Un harpon, le mur des jubilations, des agrafes…
Tout commence par un deuil amoureux. Une femme tente d’apprendre à vivre sans l’amour qui l’habitait. Éperdue, elle cherche des manières de survivre face au manque et se raccroche à tout ce qui peut l’y aider : le langage, la philosophie, ou plus prosaïquement des situations triviales et parfois cocasses.
S’inspirant de la figure de Baùbo, déesse qui en s’exhibant, déclenchera un grand rire dans la mythologie grecque, cette création théâtrale et musicale joue des contrastes entre désirs et réalités. Procédant par association d’idées, à l’instar d’un rêve éveillé, musicien.nes et comédien.nes interprètent cet ensemble organique et sensoriel, jouant de soubresauts, de ruptures, et d’images d’une grande intensité. À partir du mythe grec, d’œuvres du compositeur Heinrich Schütz et d’autres matériaux, Jeanne Candel et le directeur musical Pierre-Antoine Badaroux nous proposent une « passion d’aujourd’hui » où musique baroque et théâtre s’entrelacent avec une grande liberté et beaucoup d’humour.
Ce spectacle mêle sacré et profane comme autant de pulsions contradictoires qui rythment nos vies amoureuses.
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